J’aurai pu intitulé cela juste « Slow UX » mais c’est justement ce genre de raccourci que je souhaite éviter, comme si il existait une « fast&furious UX ». Malheureusement, je crains que cela soit une croyance un peu trop répandu dans bien des milieux peu au courant des bonnes pratiques. Le marché de l’expérience c’est largement diversifié ces derniers temps, après la phase de croissance en UX pur et dur, une phase de design thinking, d’autres disciplines se confrontent à l’expérience et au facteur humain avec plus ou moins de bonheur. Les méthodes « Fast & Furious UX », design sprint ou guérilla font la course à l’échalotte, mais j’aimerai plus vous parler du temps nécessaire pour bien prendre en compte le facteur humain et ses usages.
Je travaille en freelance comme lead UX designer, psychologue depuis le dernier millénaire. Mon parcours m’a permis de travailler sur des sujets variés allant du WAP à la télévision, en passant par, le web, le e-commerce et les applications professionnelles ou le design de service. Ma vision de l’expérience utilisateur repose sur deux démarches complémentaires, l’une pragmatique autour de la conception de services et l’autre stratégique autour de l’évolution des organisations et l’intégration du design au sein des équipes. Depuis 2020, je travaille pour beta.gouv.fr toujours en freelance afin d’essayer d’améliorer les services publics avec l’intention de changer le monde, de le rendre meilleur et de limiter la crise climatique qui arrive, mais avant ça il faut que je pense à faire du pain et bien d’autres choses plus ou moins futile comme un potager, du miel et du cidre.