Les réunions en non-mixité choisie ont tendance à faire grincer des dents. J’en veux pour preuve les polémiques autour des réunions réservées aux personnes non-blanches de l’UNEF en 2021, ou encore les réunions féministes de Nuit Debout en 2016.
La principale craintes des détracteur·rice·s : le séparatisme et l’exclusion qu’occasionneraient ces groupes.
Au-delà du fantasme et de la théorie, les réunions en non-mixité choisie peuvent-elles avoir des effets bénéfiques ?
Clairement, oui ! C’est grâce à notre groupe de réflexion 100% féminin que nous avons rendu notre boite plus inclusive.
C’est en libérant la parole et en occupant tout l’espace disponible que nous avons pu aborder nos problématiques et réfléchir à des solutions concrètes pour y remédier.
Suite à cela, des mesures favorisant l’égalité des genres ont été mises en place et les résultats sont probants.
L’effectif féminin de la boite a doublé. Nous avons reçu deux fois plus de candidatures spontanées féminines.
Le tout en moins d’un an.
En revenant sur la mise en place de la “Shororité”, j’évoquerai avec vous dans ce talk les réussites, les difficultés et les apprentissages pour mener à bien un tel projet !
Engagée pour l'égalité des genres, j'oeuvre à faire bouger les lignes en faveur de l'inclusion dans la tech, le monde du travail et la société en général.
Forte de mes 8 années d'expérience en tant que communicante dans le secteur du numérique, j'ai été nommée CEO de ma société en janvier dernier.
Un nouveau challenge que je relève à tout juste 30 ans, après mon retour de congé maternité !