Un talk détendu sur un sujet qui tend : le légal et le dev. Au programme : des mots qui font peur, des contrats en elfique, des photos de méchants avocats, des conseils, et même des images si tu ne parles pas latin. Bref on va te debunk le légal et t'aider à éviter la prison.
Développer une application, un site, un service, un jeu… c’est à peu près aussi simple que trois copier/coller après voir maté deux tutos YouTube. Bref, développer c’est facile. Mais l’elfique… Ah ça c’est compliqué l’elfique. C’est long, très long, et puis ça ne veut rien dire si on n’a pas fait elfique LV2.
> On entend par représentation : le droit notamment de communiquer ou faire communiquer, présenter, représenter, ou faire présenter, représenter, transmettre ou faire transmettre, télétransmettre ou faire télétransmettre tout ou partie du Jeu Vidéo intégrant tout ou partie des Travaux, tout double ou copie, toute exploitation secondaire et dérivée, de manière permanente ou provisoire, en tout ou en partie, à titre onéreux ou non, pour tout format, forme et définition, en toute langue, ou multilingue, pour toutes les exploitations visées aux présents articles, par tout procédé ou support (notamment les supports Off-line et On-line) même non prévisible ou non prévu au présent Contrat dans tout lieu privé et/ou accessible au public qui permet de la communiquer au public de manière directe et indirecte.
Qui, en 2022, fait des phrases de 122 mots ? Les elfes… et les avocats. Deux espèces qui sont beaucoup plus cool quand tu comprends ce qu’elles racontent. Le légal ça semble compliqué et ça fait peur… Mais le secret c’est que ça fait peur surtout parce que ça à l’air compliqué.
Le développeur insouciant n’existe plus vraiment… aujourd’hui, oublier de mentionner une personne, ne pas fournir de CGU, ou publier une photo qui contient le mauvais élément peut mettre à mal la viabilité de ton site, service, ou produit… un truc aussi bête qu’une photo de la tour Eiffel postée sur ton site peut t’amener des courriers que tu aurais préféré éviter.
Maitre Florence Houisse (elfe au barreau de Paris) et Laurent Victorino (humain développeur de jeux vidéo) debunkeront un sujet qu’on ne traite que trop peu de crainte de finir en prison : légal vs développeur. Par des exemples concrets, et quelques histoires persos, ils te donneront les outils et bases à intégrer dans tes réflexions de travail pour que tu puisses flex sans jamais te soucier de finir en prison*.
Florence Houisse est avocate au barreau de Paris depuis 2014. Elle est Counsel au sein du Cabinet Kern & Weyl et Consultante de CastaldiPartners dans le cadre de l’IP Alliance.
Bénéficiant d’une double formation en droit franco-américain de la propriété intellectuelle, Florence Houisse assiste des entreprises françaises et internationales dans la protection et la défense de leurs actifs immatériels, notamment dans le secteur des jeux vidéo. Florence Houisse conseille notamment les studios de développement tout au long de la production et de l’exploitation de leurs jeux ainsi que dans le cadre d’opérations de rachat.
Natural born curious, gamer, and dreamer, I always loved to smash my keyboard randomely waiting for cool things to happen. Even if I made a lot of different stuff back then, I decided very early that my professional life would be full of video games. I worked several years on AAA console games for big publishers and now I'm making my way as an independant with my own company Monkey Moon.